Guide ultime du ravalement de façade
Tutoriel
Guide ultime du ravalement de façade
Bienvenue sur le chemin du ravalement de façade, guide complet pour une maison éclatante !
Le guide ultime du ravalement de façade… Une étape décisive pour offrir à votre maison le visage qu’elle mérite. Que vous aspiriez à rafraîchir son apparence ou à la blinder contre les assauts du temps et de la nature, vous avez frappé à la bonne porte. Avec un brin de savoir-faire, une pincée de bons produits, et un soupçon d’huile de coude, préparez-vous à métamorphoser votre façade. Ainsi, Imaginez-la repousser les intempéries avec autant de grâce qu’une danseuse étoile esquive les faux pas, tout en restant aussi accueillante qu’un sourire chaleureux. Évidemment, pas besoin de remonter aux temps des châteaux forts pour trouver robustesse et élégance : le 21ème siècle vous offre tout cela, avec en prime, la satisfaction du travail bien fait.
Le ravalement de façade : sommaire
- Évaluation et Préparation : Un bon départ est la clé du succès.
- Nettoyage de la Surface et Traitement Spécialisé : contre la polution, les mousses et micro-organismes.
- Réparations Préliminaires : La préparation de support optimale pour un résultat satisfaisant.
- Peinture et Application : Place au coeur du ravalement de façade.
- Entretien et Pérennité : Un chef-d'œuvre mérite un entretien de maître.
Préparez-vous à voir votre maison sous un nouveau jour, où chaque détail compte et contribue à l’harmonie du tout.
Le ravalement de façade, c’est plus qu’une simple couche de peinture : c’est une déclaration d’amour à votre foyer. Alors, enfilez vos gants, et allons-y ensemble !
1 - Inspection et préparation du ravalement de façade
La première étape de ce guide ultime du ravalement de façade commence par une inspection minutieuse et une préparation rigoureuse. C’est le moment de sortir votre carnet de notes, de chausser vos lunettes d’inspecteur, et de vous munir de l’essentiel pour travailler en toute sécurité. Voici comment procéder :
Observez
Prise de note de l’état général de la façade
Avant de vous lancer tête baissée dans votre ravalement de façade, prenez un moment pour évaluer l’état de votre façade. Armez-vous d’un carnet et d’un stylo, faites un rapide croquis de la façade, et examinez les murs sous tous les angles. Notez chaque fissure, chaque tache de moisissure, chaque zone où la peinture s’écaille. N’oubliez pas de lever les yeux ! Puisque les gouttières, les encadrements de fenêtres, et les autres ornements méritent aussi votre attention. Cette étape est essentielle pour cibler les travaux à réaliser et choisir les traitements adaptés.
Préparez
Mise en place des éléments de protection pour votre ravalement de façade
Une fois l’état des lieux effectué, il est temps de protéger ce qui ne doit pas être ravalé. Bâches, rubans de masquage, et protections en plastique deviendront vos meilleurs alliés. Couvrez soigneusement les sols, les plantations, les fenêtres, et les portes. Pensez à fixer fermement ces protections pour qu’elles résistent au vent et aux manipulations. Un bon masquage fait la différence entre un travail de pro et une séance de nettoyage imprévue, longue et fastidieuse. Également, Pensez à utiliser un masquage résistant et surtout étanche, afin de faciliter les opérations lorsque vous le retirerez.
Sécurisez
Sélection des EPI nécessaires
La sécurité avant tout ! Évidemment, le ravalement de façade n’est pas sans risques, surtout lorsque vous travaillez en hauteur. Sélectionnez les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés à chaque tâche : casque pour les travaux en hauteur, gants résistants pour manipuler les produits de nettoyage et de traitement, lunettes de protection contre les projections, et masque respiratoire si vous utilisez des produits volatils. Bien entendu, les chaussures de sécurité restent optionnelles néanmoins judicieuses. Mieux vaut prévenir que guérir !
2 - Traitement anti-mousse de vos façades et toitures, étape cruciale
La présence de mousse sur votre façade n’est pas seulement un désagrément esthétique, elle peut aussi être préjudiciable à la santé de vos murs. C’est pourquoi, un traitement anti-mousse peut être essentiel pour préserver l’intégrité et l’apparence de votre maison.
Choix du traitement algicide
Tout bon guide ultime du ravalement de façade se doit de vous le dire : NE JAMAIS UTILISER DE JAVEL EN PEINTURE ! La javel est un corrosif très puissant qui conserve toute son efficacité même plusieurs mois après l’application, et même si vous la rincez abondamment. Voilà, maintenant que c’est dit il existe des produits qui se distinguent par leur efficacité à combattre les mousses, algues et lichens, comme l’Algi7 chez Pesymo. Sa formule spécialement conçue respecte les matériaux de votre façade tout en assurant une élimination complète des organismes indésirables. Ce type de traitement offre également une protection durable contre la réapparition des mousses.
Application du traitement anti-mousse :
Avant
Préparation : Avant d’appliquer le traitement, assurez-vous que la surface de la façade est propre et débarrassée de tout débris. Cela permettra au produit de pénétrer efficacement.
Protection : L’Algi 7, sans danger pour vos supports, requiert une attention particulière lors de son application près des plantes et de la végétation. Comme mentionné précédemment, vous pouvez utiliser des bâches de protection pour couvrir les plantes et les zones de jardinage proches.
Pendant
Application du bas vers le haut : Commencez par le bas de la façade et remontez progressivement. Cette méthode assure une couverture uniforme et évite les coulures inesthétiques.
Temps de pose : Une fois appliqué, l’Algi 7 doit rester sur la façade pendant 48 à 72 heures. Ce temps de pose est crucial pour une action en profondeur.
Après
Rinçage : Après le temps de pose, si vous souhaitez effectivement mettre en peinture, procédez à un rinçage abondant de la façade. Utilisez un nettoyeur à basse pression pour éliminer tous les résidus du produit, laissant votre façade propre et sans trace. Toutefois, si vous ne repeignez pas (mais que faites vous dans cet article ????) et que le résultat vous convient, vous pouvez laisser le traitement en place. Il fera office de protection accrue.
3 - Réparation et reprise d'enduits, assurer une base solide
La réussite de ce guide ultime du ravalement de façade ne repose pas uniquement sur l’application d’une nouvelle couche de peinture. Premièrement, il est crucial de s’assurer que la surface est en parfait état. Cela implique parfois de procéder à des réparations et à des reprises d’enduits, une étape qui demande précision et savoir-faire. Si vous n’êtes pas concerné par cette partie, vous pouvez directement vous rendre à la partie 4.
Choix des enduits en fonction des besoins
Dans ce guide ultime du ravalement de façade, le choix de l’enduit dépend largement de l’état actuel de votre support et des objectifs de réparation visés. Par conséquent, il est essentiel de sélectionner un produit adapté pour garantir non seulement une réparation durable mais aussi une base idéale pour la finition à venir.
- Évaluation préalable : Inspectez soigneusement la façade pour identifier les zones endommagées et déterminer le type de réparation nécessaire.
- Consultation d’experts : N’hésitez pas à demander conseil à des professionnels pour choisir l’enduit le plus adapté à votre situation.
Fissures légères
peinture semi-épaisse garnissante type I2/I3
Les façades présentant des microfissures ou des fissures ne dépassant pas 1 mm de large, peuvent simplement être repeintes avec une peinture de type primaire garnissant, comme le Symoflex chez Pesymo. Cette peinture semi-épaisse de type I2/I3 agit comme traitement pour combler ces petites imperfections et comme peinture de finition. Il sera mécaniquement plus flexible dans l’hypothèse où la façade bougerait encore.
Avantages :
- Garnir les microfissures,
- Renforce la façade contre les infiltrations d’eau
- Améliore la durabilité de la peinture.
Application :
- Le Symoflex s’applique facilement
- Offre une excellente adhérence,
- Préparation idéale de la surface pour la peinture finale.
Enduits fibrés élastiques pour petites fissures :
Les enduits fibrés élastiques représentent une excellente option pour renforcer les façades contre les mouvements mineurs et prévenir la réapparition des fissures. Grâce à leur composition enrichie en fibres et leur nature élastique, ces enduits sont capables d’absorber les légères dilatations et contractions de la façade dues aux variations climatiques. Ils offrent ainsi une protection renforcée et une flexibilité accrue par rapport aux enduits ciments.
Avantages :
- Flexibilité : L’élasticité de ces enduits permet de suivre les mouvements du support sans craqueler, ce qui est particulièrement avantageux pour les façades sujettes à de légères variations structurelles.
- Résistance à l’eau : En bouchant efficacement les microfissures, les enduits fibrés et élastiques limitent les infiltrations d’eau, contribuant ainsi à protéger la façade des dégâts liés à l’humidité.
- Durabilité : La présence de fibres dans l’enduit augmente sa résistance mécanique, rendant la couche de finition plus résistante aux agressions extérieures et prolongeant la durée de vie de la façade.
Application :
Pour une application simple sur les fissures les plus légères de moins d’un millimètre de large, vous pouvez acheter un enduit en cartouche. Il est recommandé de nettoyer préalablement la surface pour éliminer toute saleté, poussière ou résidu susceptibles de nuire à l’adhérence de l’enduit. Ensuite, appliquez l’enduit en couches uniformes, en respectant les instructions du fabricant pour le séchage entre les couches, si nécessaire.
Reboucher des fissures plus larges
Lorsque la façade présente des fissures plus importantes, une approche plus robuste est requise. L’utilisation d’un enduit de rebouchage adapté, combiné à des bandes de calicot, assure une réparation solide et résistante, voici à quoi cela ressemble :
- Préparation : Nettoyez et élargissez légèrement la fissure pour améliorer l’adhérence de l’enduit.
- Application de l’enduit : Choisissez un enduit spécifiquement formulé pour le comblement des fissures larges. Si les fissures sont toujours vivantes et / ou relativement maîtrisées, il faudra préférer un enduit fibré. Cependent, pour des fissures qui n’évoluent plus du tout, ou qu’elles sont plus conséquentes, il faudra un enduit mixte ciment. attention, ce dernier est souvent plus difficile à poncer, il faut donc bien s’appliquer lors du lissage. Appliquez-le soigneusement, en veillant à bien remplir la fissure et en raclant au maximum.
- Renforcement avec des bandes de calicot : Pour garantir une réparation durable, vous pouvez appliquer une bande de calicot sur l’enduit encore frais, en la recouvrant bien. Ces bandes armées contribuent à prévenir la réapparition des fissures en répartissant uniformément les tensions sur la surface traitée.
4 - Étape crucial de ce guide ultime du ravalement de façade : application de la peinture adéquate (enfin…)
C’est enfin l’heure d’appliquer de la peinture façade sur vos murs ! La mise en peinture est l’étape qui va métamorphoser visuellement votre extérieur. C’est ici que votre maison commence réellement à revêtir son nouvel éclat. C’est également pour cela qu’il est nécessaire de bien suivre toutes les étapes préparatoires. Sur ces bonnes bases, voici comment procéder pour un résultat optimal.
Choix du matériel et de la peinture
Le choix du matériel et de la peinture est déterminant pour le succès de votre projet de ravalement de façade. Chaque élément, des rouleaux aux pinceaux, en passant par les bacs à peinture (appelés camion) et le masquage, joue un rôle crucial dans l’obtention d’une finition impeccable et durable. Suivez le guide : on vous explique comment choisir les outils adéquats selon les types de peinture, les supports et les finitions souhaitées.
Pinceaux : sélection selon la peinture et la finition
Dans l’arsenal des outils de peinture, les pinceaux à rechampir et les brosses occupent une place de choix, chacun ayant son utilité spécifique pour garantir une finition parfaite.
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Les pinceaux à rechampir :
avec leur forme pointue ou pouce, leurs poils longs et fins, sont conçus pour les travaux de précision. Idéaux pour les finitions délicates, ils permettent de peindre avec précision les angles, les contours et les zones difficiles d’accès. Leur design spécifique facilite l’application de la peinture sur les bordures et les moulures, assurant des lignes nettes et sans bavure
Les brosses :
Elles offrent une plus grande surface de couverture et sont utilisées pour peindre de plus larges sections de mur ou de façade. Disponibles en différentes tailles et formes, les brosses sont parfaites pour appliquer une couche uniforme de peinture sur des surfaces planes. En effet, leur robustesse les rend également adaptées pour travailler sur des textures plus rugueuses, permettant de bien pénétrer dans les aspérités du support.
Pinceaux pour peintures à base d'eau :
Choisissez des pinceaux en fibres synthétiques ou mixtes, qui ne gonflent pas au contact de l’eau et permettent une application précise et sans trace.
Pinceaux pour peintures à base de solvant :
Les pinceaux en poils naturels sont préférables, car ils résistent mieux aux solvants et étalent efficacement la peinture pour une finition soyeuse.
Rouleaux : dimensions et matériaux
Dimensions :
La longueur du revêtement du rouleau doit être choisie en fonction de la texture de la façade. Pour une surface lisse, privilégiez des longueurs courts (12 à 14mm). Sur des surfaces plus rugueuses comme le crépi ou enduits projetés, optez pour des fibres longues (20mm ou plus) qui permettront de mieux pénétrer les creux et aspérités du support.
Matériaux :
Traditionnellement, des rouleaux en laine étaient utilisés mais aujourd’hui vous trouverez principalement des rouleaux en fibres synthétiques. Ils sont idéaux pour la plupart des peintures extérieures. Les rouleaux en polyamides méchés assurent une excellente couverture pour les peintures à base d’eau, par exemple pour vos façades. Tandis que les microfibres tissées ou velours sont plus adaptées aux peintures à base de solvant, offrant une finition lisse et uniforme, par exemple pour vos volets.
Bacs à peinture : l'importance du "Camion"
Le « camion », terme professionnel pour désigner le bac à peinture, est essentiel pour charger le rouleau et éviter les gouttes. Un bon camion est muni d’une zone inclinée permettant d’essorer le rouleau et de réguler la quantité de peinture appliquée. Pour plus d’efficacité, vous pouvez également y ajouter une grille afin d’uniformiser la peinture sur le rouleau.
Masquage : choix et technique pour un ravalement de façade propre
Un bon masquage nécessite l’utilisation d’un ruban adhésif spécialement conçu pour les travaux de peinture. Il doit être suffisamment adhésif pour rester en place pendant l’application, mais pas trop pour éviter d’arracher la peinture ou le support lors du retrait. Il est également conseillé de choisir un masquage “waterproof” ou en tous cas relativement étanche, afin d’éviter de se retrouver avec des bandes qui se désagrègent à cause de l’humidité.
Technique :
Appliquez le ruban de masquage avec précision le long des zones à protéger, comme les encadrements de fenêtres et les portes. Assurez-vous qu’il adhère bien pour éviter les infiltrations de peinture en me marouflant à l’aide d’une petite carte plastique ou d’un pinceau sec. Vous pouvez éventuellement appliquer un peu de un joint acrylique (attention, acrylique uniquement, surtout pas de silicone ni de vinyl) du côté où vous allez appliquer la peinture, en le lissant bien et en le laissant sécher une vingtaine de minutes.
Attention :
Cette action permet d’obtenir des rechampis propres et sans bavure. Toutefois, si vous êtes sur des baies en aluminium veiller à retirer le masque tout de suite après application de chaque couche.
Quand appliquer un fixateur dans un ravalement de façade ?
Pourquoi utiliser un fixateur ? Sur les supports bruts, non peints, ou ceux précédemment couverts de peinture à la chaux ou à la pliolite, l’application d’un fixateur comme le Pesyfix est essentielle. Cette étape prépare le support en créant une surface homogène qui maximisera l’adhérence de la peinture.
L'utilité d'un film microporeux
Sa microporosité permet de lier les grains du support pour le rendre plus résistant. Un fixateur comme le Pesyfix est également recommandé pour les peintures anciennes qui « farinent », c’est-à-dire celles dont la surface se détache en fine poussière au toucher. Pour tester vos surfaces, passez simplement votre main sur la peinture, si vous observez une trace poudreuse même après nettoyage et séchage, alors le support « farine ».
Préparation et application du Pesyfix
Préparation
Pour préparer votre mélange, diluez un kilogramme de Pesyfix dans quatre litres d’eau, obtenant ainsi cinq kilogrammes de solution. Cette proportion garantit la consistance idéale pour une application efficace sur votre façade.
Application
L’application peut se faire à l’aide d’un pulvérisateur de jardin ou d’un rouleau, selon votre préférence et les spécificités de votre façade. Cette fois, l’important est d’appliquer le produit de bas en haut, méthode qui assure une couverture complète et empêche les zones manquées. Cette technique permet d’assurer une application uniforme sur l’ensemble de la surface.
Nettoyage
Une fois l’application terminée, il est crucial de nettoyer votre matériel pour éviter que la résine du Pesyfix ne s’y fige. Pour le pulvérisateur, un rinçage au white spirit est recommandé pour dissoudre toute résine restante et préserver la fonctionnalité de votre équipement pour de futures utilisations.
…Maintenant, vous pouvez passer à l’application de la peinture avec sérénité.
Choix de la peinture
Le choix de la peinture pour une façade extérieure est crucial et doit être fait avec attention. Vous devez prendre en compte le type de support ainsi que les conditions climatiques auxquelles la façade est exposée. Pour les supports tels que les enduits, parpaings, et autres matériaux minéraux, la peinture acrylique est souvent recommandée pour ses nombreuses qualités adaptées à l’extérieur.
Peinture Acrylique pour Façades Minérales
La peinture acrylique, telle que le Pesydur de Pesymo, est particulièrement adaptée aux façades minérales pour plusieurs raisons. Premièrement, elle offre une bonne perméabilité à la vapeur d’eau, permettant au support de « respirer », ce qui réduit le risque de condensation et de dégradation liée à l’humidité. De plus, la peinture acrylique résiste bien aux UV et aux variations climatiques, garantissant une couleur stable et une protection durable contre les intempéries.
Attention aux Compatibilités des Peintures
Il est également important de considérer les compatibilités des différentes peintures lors du choix du produit. Par exemple, si vous optez pour une peinture siloxane, vous devez être conscient que ce type de peinture crée un film très résistant et peu perméable. Une fois une façade peinte avec une peinture siloxane, il est généralement recommandé de continuer avec le même type de peinture pour les retouches ou une nouvelle couche, car la superposition de différents types de peintures peut entraîner des problèmes d’adhérence ou de compatibilité chimique.
Derniers conseils pour la route
Lorsque vous préparez un ravalement de façade pour une nouvelle application de peinture, il est essentiel de vérifier l’état et le type de peinture précédemment appliqué. Les peintures à base de résine comme le siloxane ou la pliolite requièrent des préparations spécifiques et ne doivent pas être recouvertes par des peintures non compatibles sans un traitement adéquat.
Application de la peinture
L’application de la peinture sur votre façade est une étape cruciale qui nécessite méthode et précision pour garantir un résultat à la fois esthétique et durable.
Deux couches pour une finition parfaite : que le support soit directement prêt ou traité avec du Pesyfix, nous vous conseillons d’appliquer deux couches de Pesydur. Cette peinture spécialement formulée pour les façades assure une couverture uniforme et durable, résistant efficacement aux intempéries et aux micro-organismes.
Voici quelques conseils pour peindre votre façade comme un pro :
De haut en bas
1. Sens et ordre d’application :
Contrairement au traitement anti-mousse et au fixateur, commencez ici par le haut de la façade et progressez vers le bas. Cette technique empêche les coulures de peinture de marquer les zones déjà peintes et assure une application uniforme sur toute la surface.
Bien croiser
2. Croisement des Couches :
Pour une couverture optimale, il est conseillé de « croiser » les couches autant que possible. Cela signifie passer le rouleau dans un sens, puis dans l’autre (verticalement puis horizontalement, par exemple), pour que la peinture pénètre mieux les pores et les irrégularités du support. Ne peignez pas des carrés distincts, mais plutôt des zones se chevauchant au fur et à mesure.
La régularité
3. Rechargement Régulier du Rouleau :
Assurez-vous de recharger régulièrement votre rouleau en peinture. Un rouleau bien imbibé permet une application homogène et évite d’étirer excessivement le film de peinture, ce qui pourrait compromettre la qualité de la couche appliquée. Dès que vous voyez votre rouleau s’ouvrir, laissant apparaître les fibre du centre ou même le cylindre en lui-même, c’est qu’il est largement temps de recharger.
La vitesse
4. Vitesse d'Application :
Ne roulez pas trop vite. Une application lente et contrôlée permet à la peinture de bien s’étaler et de couvrir efficacement la surface sans laisser de traces ou de manques. Si vous “roulez” trop vite, vous risquez également de moucheter les alentours, vous compris.
L'épaisseur
5. Épaisseur de la Peinture :
Il est crucial de respecter l’épaisseur recommandée par le fabricant. La peinture est formulée pour offrir une protection optimale à une certaine épaisseur, qui correspond à un rendement spécifique par mètre carré. Tenter d’étendre la peinture pour couvrir plus de surface que prévu n’est pas une preuve de compétence. Au contraire, cela diminue l’efficacité de la protection en rendant la couche de peinture trop fine et potentiellement fragile.
A l’inverse, “tartiner” n’est pas non plus conseillé, vous allez alourdir le revêtement et prolonger le séchage, au risque d’être altéré par les intempéries, l’humidité, les poussières ou insectes. Bref, vous voyez le topo. Un bon revêtement se fait donc en deux films minces de peinture, ni plus, ni moins.
Vous avez bien compris, dans ce guide ultime du ravalement de façade, peindre sa façade correctement n’est pas une course à l’économie de peinture ni à la vitesse d’application. C’est un travail minutieux qui vise à protéger et embellir durablement votre maison. Une application soignée et conforme aux recommandations du fournisseur assure non seulement une esthétique irréprochable mais aussi une protection solide de votre façade contre les agressions extérieures.
Temps de Séchage
Laissez sécher chaque couche de peinture pendant 4 à 6 heures à des températures de 15 à 20°C, y compris avant recouvrement. Ensuite pour un séchage complet et à cœur, cela nécessite quant à lui 48 heures. Ces temps de séchage sont cruciaux pour garantir la durabilité de la finition.
Restrictions Météo
La météo joue un rôle clé dans la réussite de la mise en peinture. Évidemment, il faut éviter les jours de pluie ou même d’humidité élevée, ainsi que les températures extrêmes, trop chaudes (supérieures à 25°C) ou trop froides (inférieures à 13°C). Les conditions idéales sont une température douce et un taux d’humidité modéré, pour permettre à la peinture de sécher et d’adhérer correctement sans être altérée par les conditions extérieures.
5 - Entretien annuel du Pesydur
Ah, le Pesydur ! Notre champion de ce guide ultime du ravalement de façade. Effectivement, il est idéal contre les assauts du bord de mer et ce fameux soleil qui tente, mais en vain, de lui faire perdre sa couleur. D’ailleurs vous savez, entretenir votre peinture Pesydur, c’est un peu comme prendre soin d’un bon ami : quelques gestes simples, mais plein d’attention, pour qu’il reste avec vous, impeccable, pendant des années. Allez, suivez encore un peu le guide, c’est bientôt terminé !
Inspection annuelle, un moment clé
Avant toute chose, offrez-vous une petite balade autour de votre maison ou de votre projet peint. On cherche les petites imperfections, les traces suspectes de vert ou de brun, témoins de ces micro-organismes un peu trop curieux. C’est aussi l’occasion de voir si le temps a laissé des marques qui nécessitent une petite retouche. Un œil de lynx et un cœur de peintre, voilà ce qu’il vous faut !
Un petit coup de frais avec le nettoyeur basse pression
Rien de tel qu’un bon rinçage à basse pression pour redonner de l’éclat à votre ravalement de façade. Imaginez, c’est comme une pluie rafraîchissante en plein été pour vos murs. Doucement sur la gâchette, on n’est pas là pour effrayer la peinture, juste pour la débarrasser de ses petites accumulations de l’année.
Traitement anti-mousse et Algi7, l'ami des moments difficiles
Si d’aventure vous tombez sur des traces un peu récalcitrantes, pas de panique. Parce que l’Algi7 entre en scène, un peu comme un remède de grand-mère, mais pour vos murs. Il vient à bout des petites bêtes et laisse votre surface impeccable, prête à affronter une nouvelle année.
Retouches et conservation, le duo de choc
Si par hasard vous avez quelques retouches à faire à la suite de votre ravalement de façade, rappelez-vous que votre pot de Pesydur peut être votre compagnon pour plus de dix ans ! Un peu d’eau en surface, et hop, il se conserve sans broncher. Prêt pour une petite retouche ? C’est comme un petit coup de pinceau magique qui efface les années.
Avec ces petites attentions annuelles, votre peinture Pesydur restera aussi vivante et accueillante que le premier jour. Et n’oubliez pas, chez Pesymo, on est toujours là pour discuter peinture, vous conseiller, et partager notre passion pour le ravalement de façade.
Mission ravalement de façade!
Le ravalement de façade, ce n’est pas juste un projet de rénovation, c’est une aventure, un voyage où chaque étape compte et où la satisfaction du travail bien fait est la plus belle des récompenses. Avec les produits de Pesymo et quelques gestes experts, vous transformerez votre maison en une véritable œuvre d’art, robuste et élégante, prête à braver les années avec panache.
Clap de fin
Voilà, vous êtes à la fin de ce guide ultime du ravalement de façade. vous avez maintenant toutes les clés en main pour transformer votre logement en un véritable chef-d’œuvre. En suivant ces étapes avec soin, vous ne vous contenterez pas de rafraîchir l’apparence de votre maison, vous lui offrirez une nouvelle vie, prête à affronter le temps et les éléments avec grâce et élégance.
À vous de jouer!
Chaque coup de pinceau, chaque réparation, chaque détail minutieusement exécuté témoignera de votre dévouement et de votre amour pour votre foyer. Imaginez-vous, admirant votre travail accompli, votre maison rayonnant fièrement sous la lumière du soleil, accueillant chaleureusement chaque visiteur avec son nouveau visage éclatant.
Alors, qu’attendez-vous ? Enfilez vos gants, sortez vos pinceaux, et laissez votre créativité s’exprimer. Ensemble, faisons de votre façade le joyau de votre quartier. Chez Pesymo, nous sommes toujours à vos côtés, prêts à partager notre passion et notre expertise pour un ravalement de façade qui dure. Merci de nous avoir fait confiance et bonne transformation !
Remontés d'humidité sur vos murs, comment peindre ?
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Comment peindre mur humide ?
Comment peindre mur humide ? Peindre un mur détrempé ou une tâche d’humidité peut facilement se transformer en un cauchemar… L’humidité emprisonnée sous la surface peut provoquer le décollement, la formation de bulles ou l’apparition d’écailles de peinture, laissant des taches non souhaitées sur vos murs. C’est pourquoi, il est important d’isoler les taches d’humidité sur vos murs avant de peindre par-dessus. Voici comment procéder en quelques étapes faciles.
Étape 1 : Comment peindre mur humide, premièrement, identifier la cause d’humidité
Identifier pour pérenniser le résultat
Avant de commencer à peindre, il est essentiel d’identifier la ou les causes de l’apparition de cette humidité. Les sources courantes d’humidité comprennent les fuites de toits ou de tuyaux, la condensation et l’humidité ascensionnelle, ou par capillarité, et les ponts thermiques, par exemple entre deux paliers. Une fois que vous avez identifié la source de l’humidité, vous pouvez prendre des mesures pour résoudre le problème. En effet, il vaut mieux s’assurer que le mur reste bien sec à l’avenir.
Les différentes causes de présence d'humidité possible :
Si l’humidité est causée par un tuyau qui fuit, vous devrez réparer ou remplacer le tuyau endommagé pour arrêter la fuite. De même, si l’humidité est causée par un toit qui fuit, vous devrez réparer le toit avant de procéder à la peinture. Si c’est au contraire de l’humidité ascensionnelle, il peut être nécessaire d’installer une couche anti-humidité. Vous pouvez aussi améliorer la ventilation de la pièce. En extérieure, il peut être utile d’installer un drain à l’extérieur de la maison. Cela vous permettra de capter l’eau au niveau du sol ainsi que les écoulements.
Étape 2 : Laissez le mur sécher complètement
Ouf, une bonne partie du travail est enfin réalisée. Une fois que vous avez corrigé la source du problème, vous devrez laisser le mur sécher complètement. Ensuite seulement, vous pourrez peindre à nouveau dessus. Selon l’ampleur des dégâts, cela peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Pour accélérer le processus de séchage, vous pouvez utiliser un déshumidificateur ou augmenter la ventilation et le chauffage de la pièce, bien que cela ne résolve pas tout.
Il est important de s’assurer que le mur est complètement sec avant de commencer à peindre, parce que comme nous le disions plus haut : peindre sur une surface humide sans traiter la source du problème, c’est risquer la réapparition des problèmes assez rapidement. Vous pouvez donc vérifier que le mur est bel et bien sec en collant une feuille de plastique avec du ruban adhésif sur la zone touchée. Laissez-la en place pendant 24 heures. S’il y a de la condensation sur la face côté mur de la feuille de plastique, le mur est encore humide et a besoin de plus de temps pour sécher.
Étape 3 : Appliquez un primaire isolant
Une fois que le mur est complètement sec, vous pouvez appliquer un primaire isolant sur la zone affectée. Ce primaire est spécialement conçu pour empêcher les taches de traverser la nouvelle couche de peinture. Il est particulièrement utile lorsqu’il s’agit d’humidité, de tanin ou de rouille. Il bloque le fond pour que la nouvelle peinture ne soit pas affectée. C’est aussi pourquoi le support doit être parfaitement sec, au risque d’emprisonner l’humidité.
Quel primaire choisir pour combattre l'humidité de vos murs ?
Lorsque vous choisissez un bloqueur de fond, assurez-vous qu’il est compatible avec la surface que vous peignez. Certains sont conçus pour être utilisés sur des murs en maçonnerie, tandis que d’autres sont conçus pour être utilisés sur des cloisons sèches ou du bois. Vous devez également choisir ce primaire pour qu’il soit compatible avec le type de peinture que vous prévoyez d’utiliser ensuite. Par exemple, nous recommandons d’appliquer le Mulitigrip Isolant, suivi de deux couches de Pesydeco ou Pesymat. La première couche empêche des tâches provenant de l’intérieur du mur. Tandis que, les deux couches de finition préviennent des agressions extérieures du quotidien, comme les projections, traces de doigts, etc.
Comment appliquer ce primaire isolant ?
Pour appliquer l’apprêt, utilisez un pinceau ou un rouleau pour couvrir toute la zone affectée. Veillez à appliquer une couche uniforme. Il est important de bien suivre les instructions que nous vous donnons en magasin. Particulièrement les temps de séchage et les méthodes d’application que nous vous recommandons.
Étape 4 : Peindre sur la tâche
Le choix de la peinture de finition
Une fois que le primaire a complètement séché, vous pouvez peindre la zone avec la couleur de votre choix. Comme dit précédemment, lors du choix de la peinture, il est important de choisir une peinture compatible avec le primaire que vous avez utilisé. Si vous avez utilisé un primaire à base d’huile, par exemple, vous devrez utiliser une peinture à base d’huile. En revanche sur un primaire à l’eau comme le Multigrip Isolant vous aurez plus de possibilités.
Comment appliquer cette finition ?
Pour recouvrir la réparation, utilisez un pinceau ou un rouleau pour appliquer la peinture en couches fines et régulières, sans aller trop vite. Encore une fois, il est important d’attendre que chaque couche sèche complètement avant d’appliquer la couche suivante. Cela aidera à s’assurer un résultat uniforme, propre et pleinement efficace.
Conclusion : comment peindre mur humide ?
Isoler une tache humide sur un mur avant de peindre est essentiel pour éviter la répétition ou de futurs dommages. En identifiant la source du problème et en la corrigeant, vous vous assurez une finition lisse et uniforme et surtout durable dans le temps. Nous espérons que cet article vous aura été utile !
Et voilà en quelques mots comment peindre mur humide :), si vous avez plus de questions n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir d’avantage.
Comment choisir sa peinture en fonction de ses besoins ?
Comment choisir la bonne peinture pour sa maison ?
Rien que dans le domaine du bâtiment, il existe un certain nombre de types de peintures différentes. Chacune d’entre elles possède des qualités mais aussi des limites. En effet la recette, ou formulation, est un élément majeur. Celle-ci confère au produit ses aptitudes à répondre à une situation donnée. Par exemple, la peinture de votre abri de jardin ne sera pas la même que celle de votre chambre. Allez, on vous explique comment choisir sa peinture en fonction de ses besoins et non l’inverse !
Du besoin, au produit !
En fait, si on y réfléchit bien, il vaut mieux prendre le constat dans l’autre sens : partir du besoin pour arriver à la solution, pour que tout s’explique simplement. À cette image, nous développerons ici quelques produits existants, en fonction des situations et des besoins que vous pouvez rencontrer. C’est pourquoi nous aborderons ici les principaux travaux de peinture, auxquels vous pourrez avoir à faire dans votre maison. Pour ce faire, nous dissocierons les travaux en extérieur des travaux en intérieur, de même que les supports neufs des supports anciens.
Quelle peinture utiliser pour peindre en extérieur :
Commençons par vos façades, abris de jardin et autres peintures extérieures. Notons d’abord, qu’il y a une certaine saisonnalité en ce qui concerne ces travaux. Pour peindre avec des peintures extérieures, on attend généralement le printemps, le début d’été, voire l’automne. Cela afin de peindre à une température moyenne de 15°C à 25°C. Vous devez de préférence attendre un temps plutôt sec. Idéalement, vous réaliserez vos peintures extérieures sous les 65/70% d’humidité. Cela peut paraître évident mais rappelons quand même qu’il faut éviter de peindre lorsqu’il va pleuvoir, ou pendant une tempête.
Peindre vos façades :
Commençons par les bases. Pour les façades neuves en ciments et enduits, il faut d’abord bien respecter les temps de séchage des supports. Pour en savoir plus, vous pouvez poser la question à vos fournisseurs ou les artisans. En général, on parle de plus ou moins un mois. Ensuite, on appliquera une peinture spéciale mur extérieur, comme le Pesydur. Pourquoi celle-ci et pas une autre ? Parce que c’est une peinture acrylique qui ne jaunit pas, elle supporte très bien les agressions du soleil, des ultraviolets et des intempéries à travers le temps. De plus, ce type de peinture possède une certaine épaisseur qui permet de couvrir sereinement les murs.
Peinture murs extérieurs neufs :
Si votre façade n’a jamais été peinte, vous pouvez même diluer la première couche à hauteur de 10%. Ceci afin de bien imprégner la surface, et ainsi pérenniser le résultat. Rappelons également que comme toutes nos peintures acryliques, elle émet peu de Composés Organiques Volatils (COV).
Peinture murs extérieurs anciens :
Sur les murs poreux, enduits, en plâtre, à la chaux, en pierres, ou encore sur les anciennes peintures qui farinent ou se désagrègent, il faut avant toute chose appliquer un fixateur. Celui-ci permet, comme son nom l’indique, de fixer les murs en introduisant dans les supports des particules de résine qui enveloppent chaque grain afin de lier l’ensemble.
Chez Pesymo, pour ces types de murs qui ne sont pas parfaitement fiables, on se tournera vers du Pesyfix. Celui-ci s’applique au rouleau ou au pulvérisateur. Une fois ce travail de fixation des murs effectué, on peut alors passer à la peinture. Ici aussi, on recommandera d’utiliser de la peinture façade comme le Pesydur cité précédemment.
Façade lézardée, avec de petites fissures, en mouvement :
Comment choisir sa peinture si vos façades présentent de petites fissures de l’ordre du millimètre de large ? Vous pouvez utiliser une peinture élastique. Ces peintures sont souvent plus épaisses que les peintures classiques et possèdent une plus grande élasticité.
De ce fait, la peinture épousera les mouvements dans le temps. Si les fissures sont au-delà des 2 millimètres de large, il faudra alors appliquer un joint acrylique (sans silicone) ou un enduit spécifique de rebouchage avant mise en peinture.
Peinture bois extérieurs :
La peinture pour bois d’extérieur nécessite de connaître dans un premier temps l’essence du bois sur lequel on souhaite peindre. Il faut également savoir qu’il existe différents résultats possibles, par exemple on peut laisser le bois visible comme s’il était brut, le teinter en gardant les nervures, ou le recouvrir de manière opaque. En acrylique, on se dirigera par exemple vers le Symowood. Celui-ci est très résistant dans le temps. En effet, on s’en sert pour peindre les salorges qui servent à stocker le sel des paludiers guérandais. De finition relativement mat, il laisse les nervures du bois visibles. Vous avez le choix entre un rendu transparent, légèrement teinté, ou opaque.
Quelle peinture utiliser pour peindre en intérieur :
En ce qui concerne la peinture intérieure, nous allons nous poser à peu près les mêmes questions :). à savoir : quelle est la pièce à peindre ? Dans quel état et de quels matériaux sont faits les supports ? Et pour finir, quel est le type de résultat attendu ?
À quelques exceptions près, en intérieur on utilise très souvent des peintures acryliques du fait de leurs faibles émissions de Composés Organiques Volatils. En effet, ces produits sont bien plus sains et respectueux de votre environnement de vie et de la planète. Ici encore, nous aurons différents produits en fonction des situations.
Peindre les murs et plafonds dans les pièces de vie et les chambres :
Ce sont les pièces où l’on passe la majeure partie de notre temps. Il est donc important de choisir des peintures qui soient résistantes et facilement lessivables.
Peindre sur du plâtre, placo enduits neufs :
Commençons par les pièces dont les murs sont faits de plâtre, placoplatre et enduits d’intérieur brut, que l’on retrouvera souvent dans le cas de construction ou cloison neuve. Avant la mise en peinture il est conseillé de bien respecter les temps de séchage des matériaux ici aussi. En général, on parle d’un séchage d’au moins 24h à une température de 20°C. L’idéal, pour les placo neufs, est d’appliquer une première couche dite d’impression. Celle-ci est assez liquide et permet d’imprégner les supports en profondeur pour un meilleur résultat dans le temps comme pour les façades neuves décrites plus haut dans l’article. Ensuite, on continue avec deux couches de finition, soit mat, soit velours, c’est-à-dire légèrement satinée.
Peindre des murs déjà peints
Si vos murs ont déjà été peints par le passé, ou qu’ils sont recouverts de papier peint, vous pouvez éventuellement utiliser un fixateur incolore ou légèrement teinté à la couleur de la finition pour préparer le support. Il faudra ensuite appliquer les deux couches de finition mentionnées juste au-dessus.
Les pièces humides, avec du passage ou “fragiles” :
Certaines pièces de la maison, de par leur utilisation, nécessitent un traitement particulier. Par exemple, comment choisir sa peinture pour la cuisine ou la salle de bain qui sont des pièces qui subissent toutes sortes d’agressions. Il faut donc s’assurer que les peintures qu’on utilise soit bien résistantes notamment à l’humidité, aux projections de matières grasses, de savon ou de lessives.
Par le passé, les peintures glycéros étaient souvent préconisées dans ce genre de situation. Aujourd’hui on les utilise avec parcimonie du fait de leurs émissions de COV. On peut toujours s’en servir mais autant que faire se peut, on préférera certaines peintures acryliques comme le Symolak, qui est une aquaréthane et donc solide.
Les pièces techniques comme le garage :
Vos sols de garage ou local technique sont souvent soumis à des agressions plus marquées que le reste de la maison. Les pneus, l’essence, l’huile ou les chocs (on fait tous tomber les outils de temps à autre 😅), elles nécessitent une résistance à toute épreuve.
Dans ces pièces, on appliquera souvent sur sol une peinture époxy réputée pour sa très grande solidité. De plus, le garage n’étant pas une pièce de vie, on peut plus facilement utiliser des peintures bi-compansants. Attention quand même à bien se protéger en utilisant un masque FFP2, des gants, ainsi que des lunettes de protection. Il est également recommandé de bien aérer la pièce pendant tout le temps de séchage.
Les boiseries intérieures
Pour les boiseries intérieures c’est à peu près le même topo que pour les extérieures. Déterminer d’abord l’essence de votre bois. Ensuite, si elles ont déjà été peintes ou non, et avec quel type de peinture. Dans le cas contraitre et comme nous le répétons souvent, à l’heure actuelle en intérieur, on évite autant que possible des peintures solvantées. Sur le bois neuf, vous pouvez utiliser une peinture en phase aqueuse, relativement souple et résistante comme le Symolak.
La glycéro et le “le test à l’acétone” :
Si vous avez des boiseries déjà peintes, vous pouvez réaliser ce qu’on appelle “le test à l’acétone ». Prenez un chiffon propre, imbiber le avec un peu d’acétone et frottez la peinture déjà en place. Observez bien le chiffon, s’il récupère la couleur du mur, c’est que la peinture en place est une peinture à l’huile type glycéro. Vous ne pourrez alors pas peindre directement avec une peinture à l’eau. Il faudra soit poncer intégralement le support, soit utiliser à nouveau une peinture à l’huile.
Boiseries peintes avec une peinture à l'eau :
Sinon c’est que c’est une peinture à l’eau :). Et là, vous pouvez faire ce que vous voulez, peinture à l’eau ou peinture à l’huile, moyennant quand même une petite abrasion pour faciliter l’accroche. Pour s’en rappeler, il faut se dire qu’on applique toujours une couche grasse (peinture à l’huile) sur une couche maigre (peinture à l’eau) et non l’inverse.
Les supports à l’accroche difficiles comme le métal ou le plastique
Il est important de comprendre que la peinture a besoin de caractéristiques spécifiques lors de certaines utilisations. Par exemple, comment choisir sa peinture en cas de surface difficile ? Les descentes de gouttières en zinc ou les plastiques ont besoin d’une peinture qui accroche bien sur ces matériaux, sans quoi au moindre choc la peinture se décollera. Il faut donc une peinture spéciale.
Vous voulez peindre des surfaces ou l’adhérence est compliquée ? Nous recommandons alors d’utiliser un primaire d’accroche. Ce type de primaire accroche donc bien sur les matériaux lisses d’un côté, et permet l’application d’à peu près tous les types de peinture par dessus.
Le traitement des façades (salissure, micro-organisme, micro-algue) :
Vos façades peuvent rapidement se salir, particulièrement si elles ne sont pas régulièrement entretenues. Elles présentent souvent des traces de salissures, liées à la pollution ou aux projections. Certains environnements, humides, façades au nord, maritimes ou de montagne, favorisent également l’apparition de mousses, micro-algues ou micro-organismes. Parfois, un rinçage à haute pression ne suffit pas.
Pour toutes ces raisons, vous allez souvent avoir besoin de produits de traitement afin d’en venir à bout tout en pérennisant votre entretien. Si vous souhaitez en plus peindre, il est important de se rappeler qu’il faut toujours bien nettoyer, dégraisser ses supports et attendre qu’ils soient bien secs.
Alors, ça s’éclaire un peu ? Vous savez maintenant comment choisir sa peinture ? Ce qu’il faut retenir en priorité, c’est que pour chaque situation, il existe des produits et un protocole adéquat. Pour être au plus proche de vos attentes, vous devez bien observer vos supports, pour délimiter un maximum le périmètre de vos besoins.
Vous l’aurez compris, nous n’effleurons ici que la surface du sujet. Si vous souhaitez en savoir davantage, n’hésitez pas à nous contacter par mail 😉
Conseil pour peindre un mur comme un pro (ou presque) !
Conseil pour peindre un mur comme un pro (ou presque) !
Comment peindre un mur comme un pro, ou presque, en intérieur comme en extérieur, il faut respecter quelques règles d’or. Et ce sont des peintres professionnels qui nous l’ont dit ! Votre chantier devrait toujours se dérouler de la même manière. Que vous peignez une porte une pièce entière ou même toute la maison, il y a trois étapes à suivre dans votre cheminement :
- Tout d’abord, vous devez sélectionner les bonnes matières, et les outils adéquats qui vont avec. N’oubliez pas les équipements de protection et de sécurité.
- Ensuite, il faudra passer par la préparation du chantier : protection des sols, des contours de fenêtres et préparation des surfaces à peindre.
- Et enfin, vous pourrez vous mettre à l’ouvrage et peindre comme il se doit, dans le bon ordre et dans le bon sens.
1/ Le choix de la peinture et des accessoires.
Comme le dit l’adage : “les bons outils font les bons ouvriers”. Vous vous en doutez, si ce n’est pas aussi simple que ça, il est important de choisir les bonnes peintures, les bons accessoires mais aussi les bons équipements de sécurité.
Quelle peinture choisir
En ce qui concerne le choix de la peinture, vous pouvez aller lire notre article dédié, afin d’être parfaitement au point. Nous allons tout de même résumer ça ici. Pour commencer, il faut bien comprendre que le choix de la peinture se fait en fonction des pièces que vous allez peindre, et des supports dont elles sont faites.
Comment peindre un mur intérieure
En intérieur, on préfère souvent les acryliques, pour leurs faibles émissions de COV (Composés Organiques Volatiles), leurs tenues dans le temps et leurs prix. En fonction des travaux que vous avez à faire, il peut être nécessaire de mettre une peinture plus résistante. On privilégie alors au maximum les nouvelles peintures à l’eau comme les aquaréthanes (Symolak).
Comment peindre un mur extérieure
En extérieur, il peut être nécessaire de traiter et fixer les surfaces avant mise en peinture. Puis on applique souvent une peinture acrylique là aussi, mais spéciale extérieure. En effet, elles sont plus résistantes aux intempéries, aux agressions des UV et des micro-organismes. De plus, vous pouvez choisir des peintures garnissantes pour combler les imperfections, ou même des peintures élastiques si vos supports sont fissurés ou amenés à bouger dans le temps.
Les bois, métaux ou plastiques
Pour les supports bois, on applique des peintures spécialisées, soit à l’eau soit à l’huile, plus efficaces aux mouvements dans le temps. Elles proposent également des finitions différentes, à l’aspect bois brut et mat, légèrement teinté ou au contraire satiné voir laqué. Si vos supports sont de type métallique ou plastique, il faudra choisir des peintures adaptées, avec une forte adhérence.
Le choix de la finition
Quelle quantité de peinture
En ce qui concerne la quantité, vous devez d’abord calculer la surface totale que vous allez peindre avec chaque peinture. L’idéal, c’est évidemment de mesurer en mètres carrés chaque surface exactement, murs et plafonds. Cependant, s’il s’agit d’une estimation, vous pouvez utiliser un petit calcul simplifié.
La couche d'impression
Comment peindre un mur neuf ? Pour une pièce neuve, où le placo est à nu ou partiellement enduit, vous allez devoir d’abord apposer une couche d’impression. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez aller au paragraphe suivant. Pour calculer rapidement votre besoin en Pesyprim, vous pouvez mesurer votre surface au sol, donc multiplier la largeur par la longueur. Ensuite, on multiplie cette surface par 3, pour obtenir non pas un volume en mètres cubes mais une estimation de quantité en mètres carrés, murs et plafonds. Si votre pièce fait 3 mètres sur 4 mètres, vous obtenez : 3X4 = 12 puis 12 X 3 = 36 mètres carrés estimés.
La peinture de finition
Si vous souhaitez estimer une surface à peindre qui n’est pas neuve, et que vous avez bien préparée au préalable, ou si votre impression est déjà faite, c’est ici que ça se passe. Pour une finition (mat ou velours), mesurez la longueur et la largeur au sol et multipliez-les entre elles. Encore une fois, si votre pièce fait 3 mètres sur 4 mètres, nous allons avoir 3×4 = 12 mètres carrés de surface exacte, auxquels nous allons ajouter environ 10 à 15%. Dans notre cas, nous allons arrondir à 2 mètres soit 14 mètres carrés.
On multiplie ensuite par la hauteur qui est de 2,5 mètres soit 14 x 2,5 = 35 mètres carrés. Ensuite, nous retirons les ouvertures, environ 5 mètres carrés de fenêtres, soit 30 mètres carrés. Pour finir, on multiplie le tout par le nombre de couches, 2 dans notre cas, pour obtenir 60 mètres carrés au total.
En résumé
- largeur par hauteur au sol : 3 x 4 = 12
- plus ~10% à 15% : 12 + 2 = 14
- multipliez par la hauteur : 14 x 2,5 = 35
- moins les ouvertures : 35 – 5
- multipliez par le nombre de couche : 30 x 2 = 60 m2
- Il faudra donc de quoi peindre 60 mètres carrés, soit 2 pots de 5kg de Pesymat (si l’on souhaite tout repeindre en mat).
- Et on fait de même pour toutes les pièces, pas si compliqué n’est ce pas ?
Le choix des accessoires
Avoir la bonne peinture à disposition c’est important, mais il faut aussi bien choisir ses armes en fonction des travaux à réaliser. Peinture en intérieur, peinture de façade ou encore peindre des boiseries par exemple, implique d’avoir les outils adéquats. Le niveau de compétence des personnes qui vont appliquer la peinture compte aussi dans l’équation. En effet, les petits rouleaux seront plus simples à utiliser. Le rendu obtenu sera donc plus facilement de meilleure qualité. De base, pour peindre ses intérieurs, murs et plafonds, le matériel minimum à se procurer sera le suivant :
- rouleau avec monture
- patte de lapin avec monture
- pinceau rond
- bac avec une grille (la grille est fortement conseillée)
- bande cache
- bâche plastique
- éponge pour nettoyer les éventuelles tâches
- rallonge pour rouleau
- Pour les peintures acryliques on conseille de porter des lunettes de sécurité et des gants chirurgicaux.
- Si vous avez choisi d’utiliser de la peinture glycéro ou bi-composant nous vous conseillons d’ajouter des masques FFP2 à cette liste pour éviter de respirer les vapeurs de solvants.
2/ La préparation du chantier
La mise en place de votre chantier
Une fois que vous avez tout ce qu’il vous faut pour commencer, vous pouvez vous attaquer à la mise en place du chantier. Plus précisément à la protection des parties que vous ne souhaitez pas peindre.
Si vous peignez vos murs et plafonds en intérieur, la première chose à faire est de sortir les meubles de la pièce. Ensuite, vous pouvez couvrir le sol à l’aide d’une bâche et d’adhésif. Vous pouvez également masquer tout ce qui ne sera pas à peindre comme les prises électriques, les contours de fenêtres et les plinthes. Si vous souhaitez peindre en plusieurs couleurs il est également conseillé de poser un cadre avec de la bande cache pour bien délimiter la zone à mettre en couleur. Il ne vous reste plus qu’à enfiler vos équipements de sécurité !
Les supports à peindre
Une fois le chantier prêt, vous devez préparer les supports à peindre. En effet, pour prétendre au meilleur rendu possible, il est nécessaire que les surfaces soient dans les meilleures conditions. De manière générale, il faut retenir que les supports neufs en enduits ciments, plâtre ou placo d’extérieur comme d’intérieur doivent être bien secs et dépoussiérés.
Pour les supports anciens il est nécessaire d’effectuer un bon nettoyage, éventuellement un traitement anti mousse et algue en extérieur ou une légère abrasion en intérieur. Souvent, on conseille d’appliquer un fixateur pour figer les murs. Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter.
3/ Enfin, la peinture !
Bon, l’objectif, c’est quand même de peindre, non ? Ça tombe bien parce qu’une fois ces longs préparatifs faits, nous allons pouvoir nous attaquer au cœur du projet ! Voici tout d’abord quelques conseils généralistes pour revoir ensemble les bases :
Pourquoi utiliser un rouleau ?
Les rouleaux sont faits pour “envoyer” de la surface. Pas pour faire des contours ou des détails ;). Attention, on a souvent tendance à charger un peu trop les rouleaux au début, utilisez bien la grille à mettre dans le bac pour uniformiser la peinture autour du rouleau. Il faut être doux et ne pas aller trop vite, surtout avec une rallonge. On peut également croiser les applications de rouleau pour être sûr de bien couvrir l’ensemble du support et de ne pas avoir de trace de reprise.
Les pinceaux et pattes de lapin
À l’inverse, les pinceaux et pattes de lapin sont faits pour faire les contours de vos murs, les angles, les plinthes et radiateurs. Il en existe différents types, les principaux à posséder étant les pinceaux ronds et brosses.
Dans quel ordre peindre ses murs ?
Si vos supports sont neufs, on applique généralement une couche dite d’impression. Elle sera plus diluée que les suivantes pour bien imprégner les supports. Cela permet d’uniformiser les différences de textures et de couleurs entre le placo et les enduits par exemple. Ensuite, on applique une ou deux couches de finition en fonction de la peinture choisie.
D'abords, le plafond !
L’idéal, si vous avez des pièces entières à faire, est de travailler d’une part pièce par pièce et d’autre part de commencer par le plafond. Commencer par faire les bordures ou contours sur quelques centimètres au pinceau ou à la patte de lapin. N’oubliez pas les contours de plafonnier si vous en avez. Puis peignez l’intérieur au rouleau, avec une rallonge pour vous simplifier la tâche.
Ensuite, on passe aux murs
Ensuite, attaquez-vous aux murs, murs par murs, en commençant par celui qui est le plus éloigné de la porte. Vous pouvez conserver la même méthode. Les contours à la patte de lapin ou au pinceau, puis les intérieurs en croisant bien les couches au rouleau.
Et on finit par les détails
Pour finir, on s’attaque aux détails comme les plinthes et les encadrures de fenêtres et de portes. Souvent en bois et nécessitant plus de résistance que le reste du mur, elles peuvent être peintes avec une peinture différente comme une aquaréthane ou une glycéro. Veillez à bien aérer dans ce dernier cas.
Bien respecter les temps de séchage
En peinture acrylique, on conseille d’attendre 4 heures pour qu’elle soit sèche au toucher pour une température donnée de 20°C. Il faut attendre 12 heures pour que la peinture soit complètement sèche et donc recouvrable pour une seconde couche.
En peinture glycéro, les temps sont un peu plus longs. Il faut attendre 12 heures ou un séchage au toucher et 24 heures pour qu’elle soit recouvrable.
Le nettoyage du matériel
Pour les peintures à base d’eau, vous pouvez rincer votre matériel à l’eau en fin de chantier. Attention à bien le rincer sans quoi vous aurez des problèmes à la prochaine utilisation. Si vous attendez le lendemain pour passer une seconde couche, vous pouvez mettre vos rouleaux dans un sac plastique en retirant tout l’air et en le fermant hermétiquement.
Pour les peintures glycéro vous allez devoir nettoyer votre matériel au white spirit. Là encore, faites bien attention de le nettoyer soigneusement pour éviter les mauvaises surprises la prochaine fois. Comme les temps de séchage le préconisent, si vous attendez le lendemain pour la seconde couche vous pouvez immerger vos pinceaux et rouleaux dans l’eau (dans un bac par exemple) afin qu’ils ne soient pas en contact avec l’air et qu’il ne sèche pas. Le lendemain, retirez bien l’eau à l’aide d’un papier absorbant ou d’un chiffon.
Recyclage des emballages
Nous sommes membre de l’éco-organisme ECODDS, grâce à qui beaucoup de déchèteries nationales récupèrent les emballages de peintures pour les recycler. Renseignez-vous auprès de votre commune pour en savoir plus.
4/ Bonus : comment peindre un mur, les points d'attention !
Trace de rouleau ou de reprise
Pour éviter les traces de rouleau et de reprise, pensez à ne pas trop charger votre rouleau et à bien croiser les applications. Il faut ne pas trop “tirer” sur la peinture et recharger régulièrement votre rouleau. Certains peintres expérimentés disent qu’ils sont capables de reconnaître une bonne application à l’oreille. Leur conseil, n’allez pas trop vite, ne chargez pas et n’appuyez pas trop sur votre rouleau 😉
Nettoyage à l’eau de javel ?
Ne nettoyez surtout pas à l’eau de javel avant de peindre. Ni en intérieur, ni en extérieur. Alors oui, ça fonctionne très bien contre les mousses et autres micro-organismes. Tellement bien que même si vous rincez à grandes eaux, la javel continuera d’attaquer les surfaces. Peu importe la peinture ou le revêtement que vous mettrez par-dessus, celle-ci ne pourra pas tenir dans le temps.
Apparition de bulles
Si des bulles apparaissent lors de l’application de votre peinture, c’est probablement que celle-ci est trop diluée, ou que les supports ne sont pas secs. Il est parfois nécessaire de diluer un peu la peinture, notamment sur la première couche, ou sur support poreux. Les couches suivantes permettent alors de rattraper cela.
Les rouleaux neufs ou de mauvaise qualité
Lorsque vous utilisez des rouleaux neufs, à leur sortie d’emballage, vous pouvez les frotter énergiquement dans un chiffon propre pour retirer toutes les fibres mal fixées ou poussières qui laisseraient des traces lors de l’application.
Conserver le couvercle avec la teinte
Si vous prenez des teintes sur mesure chez nous, conservez bien le couvercle avec les références dessus au cas où auriez besoin d’en recommander dans le futur. Il sera toujours possible de faire sans, mais avec le couvercle, vous aurez votre peinture sous quelques minutes.
Voilà, avec tout ça, normalement ça devrait bien se passer ! Toutefois, si vous avez des travaux de peinture plus spécifiques ou si vous avez un doute, n’hésitez pas à nous contacter en magasin.
Tendu, pouvoir couvrant, opacifiant, définitions et dictionnaire du peintre
Tendu, pouvoir couvrant, opacifiant, le vocabulaire du peintre
Définition et dictionnaire de la peinture, voici comment combler les lacunes afin de parler la même langue que les artisans. Parce que oui, peindre est un métier très technique. Il est donc nécessaire de bien comprendre les termes pour en comprendre les enjeux.
Abrasif
Un abrasif est un outil utilisé pour attaquer les surfaces lors du ponçage, généralement on parle de papier de verre et de ponceuse. Il en existe de différents types en fonction des supports à poncer et de différents grammages, plus ou moins fins en fonction du résultat souhaité. En général, les abrasifs sont utilisés pour préparer les surfaces avant la mise en peinture.
Acrylique
L’acrylique est une résine souvent utilisée dans les peintures à l’eau ou dites en phase aqueuse. Une fois sèche, elles sont particulièrement résistantes aux effets du temps, par exemple elles restent souples et ne jaunissent pas. C’est pourquoi elle est souvent utilisée en intérieur comme en façade.
Adhérence
On parle d’adhérence pour définir l’accroche d’une peinture par rapport à son support. Certains supports peuvent être compliqués et la peinture avoir du mal à y adhérer. Il existe pour ça des primaires d’adhérence comme le Multigrip qui adhérera particulièrement bien sur certains plastiques, alliages légers ou sur les aciers galvanisés. Le Pesydur quant à lui offre une meilleure adhérence sur les bétons, enduits et ciments.
Alkyde
Les Alkydes, sont les résines de base des peintures glycéro industrielles et bâtiment. Elles représentent une famille de peintures, autrefois composées très largement de peintures solvantées. Aujourd’hui, on voit souvent le terme alkyde désigner de nouvelles peintures à l’eau dotées de ces résines. Ce qui leur confère une plus grande solidité et un fort tendu, tout en maîtrisant les niveaux de COV (voire plus bas).
Anticorrosion / Antirouille
Les peintures anticorrosion sont des peintures qui protègent de la rouille par leur application. Avec une finition appropriée à l’application forme un rempart imperméable qui évite le contact des matériaux sensibles à l’humidité ou directement à l’eau.
Anti UV
Les UltraViolets agressent continuellement et durablement les supports, même par temps de pluie, c’est pourquoi on utilise en peintures des résines qui résistent aux UV comme l’acrylique. C’est pour ces raisons que nous conseillons, pour les façades, d’utiliser le Pesydur.
Badigeon
Un badigeon est une peinture à la chaux que l’on utilise souvent sur des supports humides et pollués par le salpêtre. De par sa forte minéralité, il est très perméable à l’eau et permet à l’humidité de s’évacuer d’où sa popularité par le passé dans le sud de la France. En revanche ce revêtement est très fragile et n’est pas lessivable. Aujourd’hui on parle plus, d’effet badigeon pour certaines peintures décoratives. Attention, peindre sur un badigeon à la chaux peut nécessiter une préparation spécifique, appelez-nous pour en savoir plus à ce sujet.
Base
Certaines peintures sont composées de plusieurs composants. Par exemple, les peintures polyuréthanes ou époxy sont généralement bi-composants avec une base et un durcisseur.
Le mélange des deux composants produit une réaction chimique appelée polymérisation qui procure au revêtement d’excellentes caractéristiques. C’est pourquoi ces peintures sont un peu plus techniques que de simples peintures monocomposant.
Bulles, cloques
C’est la présence de défauts à la surface d’un support enduit, béton ou peint. On observe la présence de bulles plus ou moins grosses ou de petits creux ou cratères.
Brosse
La brosse est un type de pinceau qui permet de couvrir des surfaces plus importantes qu’un pinceau rond, qui lui fait plus dans la précision. Elle est souvent utilisée pour appliquer des vernis ou des laques.
Charge
En peinture, on appelle charge certains éléments qui entrent en compte dans la fabrication de la peinture. La charge à pour rôle de donner des propriétés spécifiques à cette peinture, comme son épaisseur ou son pouvoir garnissant.
On peut également parler de charger son rouleau ou pinceau pour dire que l’on met plus de peinture dessus afin de l’appliquer. Attention de ne pas trop charger sinon vous allez avoir besoin de lire la définition suivante…
Coulure
Vous avez trop chargé votre rouleau ? Ou la température n’est pas adéquate ? En effet, la peinture est un métier où la technique compte énormément dans le résultat final. Si elle est appliquée dans de mauvaises conditions vous aurez peut-être des coulures ou des traces de rouleau. Pas de panique, c’est rattrapable en reprenant le travail dans de meilleures conditions ou avec une légère abrasion.
COV (Composés Organiques Volatiles)
Les Composés Organiques Volatiles sont des particules issues de l’évaporation de certaines substances. Par exemple, les peintures glycéros qui contiennent des solvants organiques comme le white spirit, le xylène ou l’acétone produisent des COV notamment lors du séchage. Les émissions de COV sont aujourd’hui réglementées par l’Union Européenne et notées sur une échelle allant de A+ à C. Vous trouverez toutes les informations à ce sujet sur le site de l’agence de la transition écologique, ici.
Craquelage
Lors de la rénovation de vos murs, les anciennes peintures, enduits ou revêtement à la chaux entre autres peuvent avoir craquelé avec le temps. Des plaques se détachent alors de leur support et progressent. Il est donc nécessaire de faire un travail de préparation adapté avant mise en peinture.
Décapant
Décaper une surface, c’est retirer les anciennes peintures, dépôts et revêtements pour la préparer à une éventuelle mise en peinture. Il existe différentes méthodes pour décaper, la plus courante étant le ponçage. Dans certains cas on peut utiliser un décapeur thermique voire même des décapants chimiques, attention toutefois ce sont des produits souvent hautement toxiques, il est donc nécessaire de respecter les précautions d’usage.
Décorative (peinture)
Les peintures décoratives sont en général des finitions qui vont donner un aspect particulier à vos intérieurs, comme par exemple un effet béton, un effet sablé, ou un effet velours.
Dépolissage
Dépolir une surface consiste à diminuer son brillant en attaquant légèrement sa couche supérieure à l’aide d’un abrasif doux.
Durcisseur
Le durcisseur est l’un des composants des peintures dites bi-composants comme l’époxy et le polyuréthane. Il permet à la base, l’autre composant, de prendre sa forme finale de revêtement et lui confère ses propriétés de solidité.
Diluant
Un diluant permet de liquéfier un peu plus une peinture voire même de réutiliser des peintures un peu trop sèches. Dans certains cas, on dilue légèrement les peintures pour qu’elles imprègnent mieux les supports, ou pour pouvoir les appliquer au pistolet.
Dispersion
La dispersion, c’est le fait de mélanger des matières solides sous forme de particules fines particulières dans des matières liquides. Par exemple, les pigments et les charges solides sont incorporés dans de l’eau et du liant, pour la peinture acrylique. C’est un peu comme de faire des crêpes.
Dureté
La dureté d’une peinture, c’est sa capacité à résister aux agressions physiques comme les abrasifs ou les chocs,. Par exemple, la peinture avec la plus grande dureté aujourd’hui sera l’époxy, puisqu’elle résiste à pratiquement tout, même à beaucoup d’agressions chimiques.
Ecaillage
Une peinture qui s’écaille, c’est une peinture qui n’adhère pas, ou plus, sur son support. Par exemple, si l’on utilise la mauvaise peinture sur un support à l’adhérence compliquée comme l’acier galvanisé, celle-ci peut s’écailler une fois sèche. Ou alors, si la peinture est très ancienne, il se peut que le liant qu’elle contient ne fasse plus effet.
Emulsion
Une émulsion c’est le mélange de deux liquides qui ne sont normalement pas mélangeables, non miscibles, entre eux, parfois à l’aide d’additifs. Pour vous donner une idée, une vinaigrette est une émulsion. On reprend parfois ce principe en peinture pour certains produits. Il faut alors bien les remélanger avant utilisation.
Enduit
Les enduits servent à reboucher des trous et des fissures, à uniformiser les surfaces, par exemple entre deux plaques de placo, ou même à décorer les murs en donnant des aspects particuliers. Il en existe plusieurs types en fonction de l’utilisation que vous recherchez. Certains sont directement prêts à l’emploi et d’autres sont à mélanger avec de l’eau.
Extraits secs
Pour rendre la peinture liquide et facilement applicable, on la mélange dans de l’eau ou du solvant. Cependant si on en utilise trop, la peinture sera très diluée et donc moins efficace, l’objectif est de trouver le bon équilibre. Pour savoir si une peinture est de bonne qualité, on mesure son taux d’extraits secs pour une quantité donnée. C’est-à-dire qu’on évapore complètement le diluant (eau ou solvant) pour mesurer ce qu’il reste à la fin. Et c’est ce reste qui donne toutes ses propriétés à la peinture. Pour 1 kg de peinture bas de gamme on aura une faible quantité d’extraits secs, complétée d’une grande quantité d’eau. Pour 1 kg de peinture de bonne facture, on aura une plus grande quantité d’extraits secs et bien moins d’eau. L’une sera bien moins couvrante et opaque et nécessitera un grand nombre de couches. L’autre s’appliquera facilement en une ou deux couches. Dans la première, vous achetez principalement de l’eau, dans l’autre de la matière première.
Farinage
Lorsqu’une peinture vieillit, il se peut que les UV combiné aux intempéries altèrent la composition de la peinture. Celle-ci relâche alors des parties de sa charge en surface, donnant un aspect farineux dont l’adhérence est assez limitée. Il faut alors nettoyer les surfaces à haute pression et les traiter avec un fixateur avant de les remettre en peinture.
Feuil ou film
Le feuil ou le film de peinture, c’est sommairement la couche de peinture qui est appliquée sur une surface. Il possède une infinité de qualificatifs, humide, sec, mince, épais, transparent, opaque ou même mono ou multicouche.
Finition
La finition, c’est le résultat final attendu lors de la mise en peinture. Il en existe plusieurs types parmi lesquels les plus courants sont les finitions mates, satinées, brillantes ou laquées. Il faut donc bien choisir sa peinture de finition en fonction de vos attentes.
Fongicide
un traitement fongicide, c’est un traitement qui détruit les champignons comme les moisissures et ralentit le développement futur des micro-organismes. Attention, les fongicides sont également réglementés.
Garnissant
Le pouvoir garnissant d’une peinture, c’est sa capacité à combler les trous à s’introduire dans les aspérités ou les fissures pour gommer les défauts et apporter un résultat le plus propre et lisse possible. Souvent plus épaisses qu’une peinture classique, elles peuvent s’appliquer en une ou deux couches.
Glycéro
Les peintures dites glycéros, contiennent une résine que l’on appelle en réalité glycérophtalique. Ce sont des peintures qui possèdent de nombreuses qualités comme une plus grande résistance que les acryliques. Elles ont un résultat souvent bien plus tendu qu’avec les peintures à l’eau (voir plus haut). Cependant, elles contiennent des solvants organiques émetteurs de COV et sont donc plus toxiques pour la santé. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur les différents types de peintures.
Hydrofuge / Hydrophobe
Un produit ou revêtement hydrofuge permet de modifier les propriétés d’accroche de l’eau sur un matériau. Pour faire simple, en appliquant un hydrofuge sur un matériau, vous le rendez hydrophobe mais pas forcément imperméable, il peut conserver une certaine respiration.
Impression (couche)
Une couche d’impression, ou sous-couche, peut être conseillée avant la finition à proprement parler. Elle est nécessaire afin d’imprégner correctement les supports et de permettre une bonne adhérence. En bref, il s’agit de mieux préparer son chantier pour obtenir un meilleur résultat.
Jaunissement
Certaines peintures, comme les époxys ou certaines glycéro, sont sensibles aux effets du soleil ou plus particulièrement des UV. Avec le temps, il arrive qu’elles jaunissent. C’est pourquoi nous formulons spécialement toutes nos peintures pour que cela n’arrive pas.
Laque
Une laque en comparaison à la peinture acrylique, laisse moins de marques et possède un aspect plus tendu. Souvent associées à des finitions très brillantes par le passé, les laques actuelles peuvent en fait être satinées ou mates, tout en conservant leur tendu.
Liant
Lors de la fabrication de peinture, le liant c’est la résine ou mélange de résines qui sert à mélanger correctement les charges solides avec les liquides, solvants ou eau. Par exemple, dans la pâte à crêpes, on utilise des œufs pour lier la farine à l’eau.
Mate / Mater
Dans une finition mate, on recherche un aspect avec le moins de reflets de lumière possible, en opposition à la finition brillante. C’est un critère à prendre en compte au même titre que le tendu ou le lissage de la peinture. Un mate peut être lisse et un brillant texturé, et inversement. L’aspect mat fait moins ressortir les défauts de surfaces que l’aspect brillant ou même satiné.
Microporeux
Un film microporeux, c’est une couche de peinture qui va laisser respirer son support, en contradiction à un film complètement étanche à l’eau. Dans certains cas, cela peut être très important de laisser respirer les surfaces afin de permettre à l’humidité ou la condensation de circuler.
Nuancier
Un nuancier c’est un ensemble de couleurs regroupées en catalogue, classées et nommées nous permettant de retrouver des teintes plus facilement.
Naturelle / bio / écologique
La peinture naturelle est un sujet compliqué. En effet, on peut parfois lire le terme “Bio”, vous vous doutez bien que la peinture, ça ne pousse pas dans les champs. Cette appellation désigne généralement des produits donc un certain pourcentage de matière peut être “biosourcé” mais les définitions ne sont pas particulièrement stables de sens non plus. En revanche, certains types de peinture peuvent contenir une majorité de produits naturels comme par exemple, dans les peintures à l’eau avec des résines végétales.
Opacifiant
Le pouvoir opacifiant d’une peinture, c’est sa capacité à masquer rapidement et efficacement la surface sur laquelle elle est appliquée.
Phase aqueuse
Une peinture en phase aqueuse, c’est une peinture dont le mélange des ingrédients se fait dans l’eau.
Phase solvant
Une peinture en phase solvant, c’est une peinture dont le mélange des ingrédients se fait dans un solvant comme le white spirit ou la térébenthine.
Pigment
Les pigments, c’est ce qui donne sa couleur à la peinture. Souvent issus de minéraux, de matières organiques ou de matières synthétiques. Par exemple, le cobalt sert à faire du bleu depuis très longtemps. Ces pigments sont broyés le plus finement possible afin de donner une couleur homogène au mélange dans lequel ils sont incorporés.
Pouvoir couvrant
Le pouvoir couvrant, c’est la facilité avec laquelle vous allez recouvrir le support grâce à une peinture. En effet, toutes les peintures n’ont pas le même pouvoir couvrant. Certaines sont faites pour infiltrer les murs comme certains primaires et auront donc un faible couvrant, mais une forte accroche. Une fois de plus, chaque peinture possède des objectifs spécifiques.
Porosité
La porosité, c’est le fait de laisser passer les liquides et les gaz au travers d’une surface ou d’une peinture. Par exemple, les murs en pierres sont plutôt poreux, tandis que les métaux ou plastiques seront imperméables.
Primaire
Un primaire est une peinture que l’on applique en premier sur un support en raison de ses propriétés. En effet, il peut être spécifiquement formulé pour son accroche, son garnissage, son élasticité ou encore pour bloquer la rouille ou les taches de tanins et d’humidité.
Rechampir
L’action de rechampir c’est faire ressortir les ornements ou les volumes d’un mur ou d’un plafond. Par exemple, on peut rechampir des moulures au pinceau en appliquant une teinte légèrement différente. On peut également rechampir un mur simple en en délimitant les contours avant de peindre le milieu comme c’est recommandé.
Rendement
Le rendement, c’est le nombre de mètres carrés que vous allez pouvoir faire avec une quantité de peinture donnée. Si la peinture que vous achetez contient déjà beaucoup d’eau, vous couvrirez moins de mètres carrés qu’avec une peinture à haut niveau d’extraits secs (voir plus haut). Il faut donc bien regarder la quantité réelle de peinture, hors eau, contenu dans les pots que vous achetez.
Reprise
Peindre, c’est un métier. Si la peinture n’est pas appliquée dans les bonnes conditions et avec les bons outils, comme nous le conseillons ici, vous aurez peut être des traces de reprises au rouleau. Pour éviter cela, nous conseillons d’abord, de ne pas trop charger le rouleau en peinture, de peindre sans appuyer trop fort, et de peindre à la bonne température.
Riflard
Un riflard, c’est un couteau de peintre ou de maçon à lame rigide et plus ou moins large qui sert de grattoir. C’est un peu l’outil à tout faire, notamment ouvrir les pots de peinture, élargir les fissures, nettoyer son rouleau ou gratter les surfaces à mettre en peinture.
Saturation
La saturation en peinture, c’est la quantité de pigment qu’elle contient. Pour obtenir une teinte vive, comme un jaune melon (RAL 1028), il faut une grande quantité de pigment. On sature donc la base de peinture à teinter. En revanche, pour un blanc perlé (RAL 1013), il ne faut pas ajouter beaucoup de pigment. On obtient donc une teinte dite pâle. Plus une teinte est saturée, plus elle est vive et intense, moins elle est saturée, plus elle est terne ou neutre.
Satiné
Le satiné est un type de finition au même titre que le mât ou le velours. Il possède des reflets plus prononcés que ce dernier sans être brillant pour autant. c’est une finition souvent utilisée sur les murs.
Siccatif
Le siccatif est un additif que l’on ajoute parfois à certaines peintures pour accélérer les temps de séchage des résines et donc des peintures. On l’utilise souvent dans les peintures à l’huile comme la glycéro.
Solvant
Les solvants organiques ou de synthèses sont utilisés pour liquéfier certains types de peintures comme les glycéro ou les bi-composants. Parmi les plus connus on peut retrouver white spirit, térébenthine ou xylène. Les peintures dites solvantées, sont à mettre en opposition aux peintures en phase aqueuse, parce qu’elles ne contiennent ni ne se diluent dans l’eau.
Souplesse
Certaines peintures sont spécialement conçues pour rester souple une fois sèche afin d’épouser les déformations du support. On parle parfois de peinture élastique. Elles comblent notamment les fissures tout en restant flexibles aux mouvements du temps.
Tendu
Un film qui se lisse parfaitement après application est un film dit tendu. Par exemple, les glycéro ou les laques ont tendance à avoir un fort tendu. À l’inverse, les couches d’impression seront plus diluées pour imprégner les surfaces et donc moins tendues. En fonction de leur utilisation et de leur composition, les peintures peuvent avoir un tendu différent.
Teinte
En matière de peinture, la teinte, c’est la quantité de pigment à ajouter au mélange de peinture pour arriver à une certaine couleur perçue. C’est pour cela que les palettes de couleurs s’appellent des nuanciers.
Tirer
Tirer sur la peinture c’est l’action de ne pas recharger son rouleau assez souvent. La peinture s’étire alors et ne couvre plus assez le support.
Vernis
Un vernis est une couche de protection incolore, éventuellement légèrement teintée, que l’on applique sur une peinture ou un support brut pour les rendre plus résistants. Différentes finitions sont possibles, mates, satinées, brillantes.
Velours
On parle de finition velours lorsque l’on recherche un résultat final légèrement satiné. C’est une finition au même titre que le mât ou le brillant. Chez pesymo, on parlera de Pesydéco.
Peinture acrylique ou glycéro, mais au fait la peinture c’est quoi ?
Peinture acrylique ou glycéro, à l’eau, aquaréthane mais au fait, la peinture c’est quoi ?
« Peinture acrylique ou glycéro ? » Pour comprendre les différents types de peintures, il faut d’abord comprendre comment elles sont fabriquées. Pour faire simple, fabriquer de la peinture, c’est un peu comme faire de la cuisine ! D’abord, il faut élaborer le menu en fonction des envies : entrée, plat, dessert, pour la famille, les amis ou, peinture intérieure, extérieure, sur quel support, etc. Ensuite, il faut sélectionner et peser les bons ingrédients pour chaque recette, ou formulation, pour qu’elle réponde aux objectifs définis préalablement. Et pour finir, nous devons cuisiner tout cela, pour en faire un repas qualitatif. Ou, dans notre cas, une gamme de produits assez variée pour répondre à un maximum de vos besoins. Bon, pour rappel, bien que de plus en plus naturelle et responsable, la peinture ça ne se mange pas…
Nos recettes, ou formules, sont en gros composées de pigments, pour donner la couleur, de résine pour lier l’ensemble, de quelques autres produits et adjuvants donnant des propriétés précises, et d’eau ou de solvants. En parlant de ces derniers, il existe deux grandes familles de peintures. Les peintures à l’eau, dites en phase aqueuse et, les peintures à l’huile, qui contiennent des solvants. Évidemment, elles auront chacune leurs utilités, leurs avantages et leurs limites.
Tout comme le service et la propreté sont cruciaux en cuisine, dans les travaux de peinture, la qualité des supports et le nettoyage après application, influencent particulièrement le résultat final et sa tenue dans le temps. C’est pourquoi il existe également des produits dits de traitement de surface que nous verrons à la fin.
Les peintures à l’eau, dites en phase aqueuse
La gamme la plus courante lorsque l’on s’attaque à la peinture de sa maison, c’est la peinture à l’eau. C’est-à-dire qu’elles contiennent de l’eau et sont donc plus naturelles, saines et respectueuses de l’environnement. Ces peintures ont des utilisations variées, elles peuvent être appliquées en intérieur comme en extérieur sur différents types de supports. Leurs points communs restent l’absence d’odeur, le séchage rapide et les très faibles émissions de COV (Composés Organiques Volatiles). A ce sujet, il faut retenir que nos peintures à l’eau extérieures sont notées A, et en intérieures A+ dans le cadre de la réglementation européenne que vous pouvez retrouver ici.
Il existe aujourd’hui plusieurs types de peinture à l’eau, parmi lesquels on retrouve majoritairement les acryliques et plus récemment les alkydes à l’eau.
Les acryliques
Comme leur nom l’indique, ce sont des peintures à base de résine acrylique. Elles représentent la grande majorité des peintures utilisées dans une maison ou un appartement, en extérieur comme en intérieur. Elles peuvent avoir des propriétés variées. Par exemple, le Pesydur est une peinture prévue pour les façades bétons, enduits et ciments, tandis que le Pesydéco sera lui appliqué en intérieur. Grâce à leurs propriétés respectives, l’un résistera très bien aux intempéries, l’autre sera idéal pour vos pièces de vie ou chambres grâce à son rendu velours (légèrement satiné) et sa classification A+. Le Multigrip Isolant, quant à lui, sera particulièrement efficace sur les supports où l’adhérence est délicate, comme le plastique ou les alliages.
- Les plus : pas d’odeur, très peu de COV (A ou A+), nettoyage des outils à l’eau, non jaunissante, séchage rapide, bonne pour l’environnement et votre santé, le prix.
- Les moins : moins résistante aux chocs et à l’abrasion qu’une peinture à l’huile, aspect moins tendu.
Les aquaréthanes et les alkydes à l’eau
Autrefois à l’huile et souvent synonymes de glycéro ou de polyuréthane, les peintures aquaréthanes et alkydes sont aujourd’hui aussi à l’eau. C’est une catégorie de peintures dite mixte ou hybride, assez moderne et novatrice. Elles sont produites avec des résines habituellement utilisées dans les peintures à l’huile, tout en restant en phase aqueuse. Aujourd’hui, ces peintures représentent le meilleur des deux mondes.
En effet, les solvants organiques sont absents (white spirit, xylène ou autres), elles émettent donc très peu de COV et sont particulièrement résistantes à tout type d’agression. De plus, leur tendu est exceptionnel et offre un résultat très homogène. Aujourd’hui, dans de nombreux cas, on préférera cette famille de peinture aux glycéros, particulièrement pour les boiseries, mais aussi dans les pièces de vie pour un plus fort tendu. Par exemple, le Symolak qui est un aquaréthane, à la base réservé aux boiseries, est de plus en plus utilisé dans les cuisines ou les salles de bain, qui sont soumises à de fortes contraintes.
Les peintures à l’huile, dites solvantées
À la différence des peintures à l’eau, les peintures à l’huile contiennent des solvants tels que le white spirit. Il y a des points positifs mais aussi des limites à cela. Ce sont des revêtements généralement plus solides, avec un fort tendu et couvrant plus de surface qu’une peinture acrylique. En revanche, ils sont plus odorants et émettent plus de COV. Ces peintures possèdent une toxicité plus importante à ne pas négliger. C’est pourquoi on les réserve aujourd’hui pour des utilisations particulières. Par exemple, une pièce qui va subir des agressions plus marquées ou nécessiter un lessivage un peu plus intensif peut trouver son bonheur dans cette catégorie. Notons qu’il existe différents types de peintures à l’huile, en fonction de la résine qui est utilisée, les principales étant la glycéro, l’époxy et la polyuréthane.
Les glycéros
Les peintures glycéros contenant de la résine glycérophtalique, sont des peintures plus solides que les acryliques tout en restant simple d’emploi. Elles sont faciles à appliquer du fait de leur fort pouvoir couvrant et de leur tendu impeccable en intérieur comme en extérieur. Le rendu va de satiné à brillant, donnant sur demande un effet laqué.
En revanche, ce sont des peintures qui émettent une certaine quantité de COV tout en restant dans les limites fixées par l’Union Européenne. Il est tout de même conseillé de bien ouvrir les fenêtres si vous l’appliquez en intérieur afin de créer une aération pendant toute la pose et le temps de séchage. Ce dernier est également plus long que pour les phases aqueuses, puisqu’il faut attendre que tout le solvant se soit évaporé (24h à 48h). De nos jours, dans les utilisations domestiques, à moins d’un besoin spécifique, on leur préfère souvent les aquaréthanes.
- Les plus : fort tendu, plus solide qu’une acrylique, facilité d’application, résiste à la majorité des agressions domestiques, pouvoir couvrant et opacifiant.
- Les moins : odorante, COV plus importants que pour une peinture acrylique, lessivable aux solvants y compris pour les outils (white spirit, huile de lin, etc.), peu de flexibilité par rapport au support.
L’époxy
La peinture époxy est une peinture qui tient particulièrement bien sur tous types de support. Étant une peinture bi-composants, elle est également très résistante, plus que la peinture acrylique ou glycéro, y compris face à beaucoup de produits chimiques. C’est même ce que nous faisons de plus solide à l’heure actuelle. La différence avec la glycéro réside dans son fonctionnement. Elle se compose d’une base qui réagit avec un durcisseur. Son application demande des connaissances plus abouties. Les temps de séchage sont également plus longs que pour les peintures à l’eau. À noter aussi que ces résines résistent moins aux UV, et jaunissent souvent avec le temps.
- Les plus : applicable sur tous supports, fort tendu, la plus solide, grande résistance aux agressions physiques et chimiques, résiste à la corrosion, imperméable.
- Les moins : odorante, COV plus important que pour les peintures à l’eau, matériel lessivable aux solvants (white spirit, huile de lin, etc.), jaunit avec le temps, difficulté d’application.
Les Polyuréthanes (PU)
Souvent utilisée pour peindre les sols en intérieur ou extérieur, la peinture polyuréthane s’applique sur tous les types de surface. Plus souple que l’époxy, elle résistera mieux au travail des supports. En contrepartie, elle sera moins solide que cette dernière, mais quand même plus que les glycéro. La peinture polyuréthane nécessite aussi d’avoir quelques compétences en matière de peintures bi-composant (base plus durcisseur).
- Les plus : applicable sur tous supports, très fort tendu, solidité et flexibilité, grande résistance aux agressions physiques, pouvoir couvrant et opacifiant, applicable en extérieur.
- Les moins : odorante, COV plus important que pour les peintures à l’eau, matériel lessivable aux solvants (white spirit, huile de lin, etc.), difficulté d’application.
Les traitements de surface
La préparation des supports avant peinture, un nettoyage à l’eau ne suffit pas toujours à rendre une surface apte à être mise en peinture. Il faut parfois utiliser ce que l’on appelle des traitements de surface. Par exemple, les anciens bétons et ciments d’extérieur qui présentent des traces brunes, vertes ou rouges, de mousses ou de microalgues, nécessitent un traitement à l’Algi 7. Ce produit classé A+ en matière d’émissions de COV est très efficace pour assainir les supports avant mise en peinture. Cela évite la résurgence de traces et le vieillissement précoce de vos murs.
On peut également utiliser un fixateur universel tel que le Pesyfix sur les supports douteux comme les murs poreux, en pierres ou les vieilles peintures qui se désagrègent.
Et voilà qui devrait faire une bonne révision des bases ! Évidemment, nous n’avons pas vu ici tous les types de peintures existants. Mais vous avez déjà de quoi couvrir 90% de vos besoins en peinture bâtiment. Si vous le souhaitez, nous pourrons revenir plus en profondeur sur le sujet dans un prochain article.